Canicule : Képénékian propose un plan d’urgence à 50 M€ pour "sauver Lyon"


Candidat à la mairie de Lyon en 2026, Georges Képénékian dévoile un plan de 50 millions d’euros pour faire de la capitale des Gaules la première métropole européenne “climat-résiliente”.
"D’ici 2050, Lyon aura le climat de Madrid. Nous devons agir maintenant ou condamner nos enfants à fuir leur ville natale." Le ton est donné. Georges Képénékian, ancien maire de Lyon, poursuit sa campagne municipale en brandissant l’urgence climatique. Face à des étés de plus en plus étouffants, son plan “Lyon Fraîcheur 2030” entend transformer la ville pour y rendre la chaleur supportable.
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"Les chiffres sont alarmants" débute le candidat à la mairie de Lyon en 2026 : +3,2°C depuis 1950, jusqu’à 15 jours de canicule supplémentaires par an d’ici 2050, et une population de plus en plus tentée par l’exode estival. "L’œuvre d’art de la place Bellecour désertée en pleine canicule illustre l’échec des symboles. Il faut du concret", fustige Képénékian, en critique directe des écologistes actuellement aux commandes.
Son plan s’articule autour de sept mesures phares, aux noms évocateurs : “Lyon Ville d’Eau” (réseaux de mini-canaux, fontaines, bassins urbains), “Plages Urbaines” (espaces de baignade et animations), “Voilages Intelligents” sur les rues commerçantes, ou encore “Bouclier Solidaire Canicule” (kits climatiques pour les plus vulnérables).
Retour des jalousies et persiennes lyonnaises via des aides à la rénovation patrimoniale, création d’un réseau de “référents climat” dans chaque immeuble, ventilation double flux, géothermie, solidarité de voisinage… le projet se veut global, mais surtout "pragmatique, humain et efficace".
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À contre-courant des "approches dogmatiques actuelles", Képénékian revendique une approche basée sur la technologie, l’expérimentation et la concertation. Le plan serait financé à 40 % par des fonds européens, le reste via des réaffectations budgétaires et des partenariats privés.
Le calendrier, lui, est serré : premières mesures dès 2026, évaluation en 2027, et une promesse d’"effet -5°C ressenti" en centre-ville dès 2030. Reste à savoir si ce programme ambitieux saura convaincre les Lyonnais dans les urnes.
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